Alors voilà, j'aimerais écrire une petite série d'articles autour d'un sujet qui me passionne depuis fort longtemps : la "dark-attitude" dans la fiction. Je voudrais vous parler de vampires, de Tim Burton, d'Hannibal (le vrai des bouquins et/ou films, pas celui de la série), de Dexter, de certains auteurs comme Stieg Larsson ou Lars Kepler par exemple, tout ça, tout ça ... Bref des univers, gothiques ou non, qu'on retrouve dans la littérature, au cinéma ou dans les séries télé. Ce sera noir mais amusant à la fois (enfin j'espère, je vous promets pas de franches rigolades non plus), et ce sera peut-être même l'occasion de parler aussi un peu d'art et d'histoire. Je cherche encore comment intituler ces articles et comment les mettre en forme, je ne sais même pas si je serai assez assidue pour m'y tenir, mais je sais que ça peut être bien.
Puisque je viens de terminer la série The Frankenstein Chronicles et que sort bientôt le biopic sur Mary Shelley, je vous propose qu'on s'y mette tout de suite. Pour l'occasion, aujourd'hui on va parler mort, traumatismes, expériences scientifiques, corps recomposés et créatures torturées. C'est pas sympa, comme programme ?
Le Frankenstein de Mary Shelley
Mary Shelley est une romancière britannique née en 1797 et morte en 1851. Elle achève l'écriture de Frankenstein ou le Prométhée moderne en 1818 à seulement 21 ans. Elle a été la maîtresse puis l'épouse de Percy Byssche Shelley avec lequel elle a beaucoup voyagé et côtoyé du beau monde. Mary Shelley et sa bande se sont un temps retrouvés en vacances au bord du lac Léman, ils ont notamment passé une soirée à boire et à écrire des histoires de fantômes, c'est comme ça qu'est venue l'idée d'écrire Frankenstein après un pari (flashback développé dans The Frankenstein Chronicles, je viens de découvrir avec plaisir à l'instant que ce n'était pas une invention du scénariste mais la vérité vraie). Le roman raconte comment Robert Walton, alors en expédition vers le pôle Nord, recueille sur son bateau Victor Frankenstein, qui lui explique qu'il est à la poursuite de la créature monstrueuse qu'il a créée quelques temps auparavant. Il est tout d'abord question de son enfance à Genève, puis de ses études de médecine et de son idée obsessionnelle de faire revenir un mort à la vie. Et enfin la naissance de sa créature, la fuite de celle-ci jusqu'à ce qu'elle retrouve finalement son "père" et lui impose la création d'un être semblable mais de sexe féminin.
Portrait de Mary Shelley par Samuel John Stump (1831).
"Si je suis malfaisant, c'est parce que je suis misérable. Ne suis-je pas repoussé et haï par l'humanité entière ?"
Frankenstein de Kenneth Branagh (1994)
Avant que je ne regarde ce film, j'avais lu ici et là qu'il était loin d'être top, j'ai lu pas mal de critiques disant qu'elle était beaucoup trop théâtrale et ne respectait pas vraiment toujours le bouquin (mais comme je ne l'ai pas lu, on est tranquilles). Pour ma part, je n'ai pas du tout été déçue.
Aveuglé par un deuil qu'il ne parviendra jamais totalement à faire (sa mère morte en couches), le jeune Victor Frankenstein part pour l'université, des rêves de gens immortels plein la tête. Victor délaisse alors pour un temps sa compagne Elizabeth (laquelle est aussi sa sœur adoptive, tout va bien dans le meilleur des mondes), afin de se consacrer entièrement à toutes sortes d'expériences qui ne font pas l'unanimité, c'est le moins qu'on puisse dire. Waldman, son professeur et mentor, le dissuade même d'aller au bout de ses projets avant d'être assassiné. Mais très confiant et surtout très obstiné, Victor s'isole dans son atelier, imaginant des expériences assez morbides. Un peu plus tard, il récupère alors des membres çà et là pour les assembler, en choisissant notamment le corps de l'assassin de Waldman et le cerveau de ce dernier, une image lourde de sens qui fait aussi de son expérience scientifique une vengeance (tant qu'à faire ...). Une réussite qui tourne alors à la catastrophe totale, puisque sa création s'enfuit finalement dans la forêt et échappe à tout contrôle.
J'avoue avoir quelques regrets néanmoins sur ce film, la première étant qu'on ne s'attarde pas trop sur l'histoire de la famille chez qui la Créature se réfugie et apprend pourtant beaucoup (lire, parler, penser par lui-même, ressentir toute une palette d'émotions). Vu l'impact que cette rencontre aura sur son évolution par la suite, j'espérais d'en voir davantage, étant donné que c'est un élément clé du film. Ceci dit, je suppose logiquement que le roman détaille un peu plus cette partie. Cela dit, il y a un gros changement par rapport à l'histoire originale que je crois préférer (je vous laisse la surprise). J'ai aimé cette liberté prise, Victor et sa créature étant alors amenés à ressentir chacun la même solitude et la même souffrance face à leur destin. Honnêtement, je peux vous assurer que je n'ai rien trouvé de trop théâtralisé, la performance des acteurs est très subtile, la descente aux enfers de Victor est rudement bien amenée, tout comme l'infinie tristesse ressentie par la Créature.
The Frankenstein Chronicles (2015 - 2018)
Il y a des sujets qui sont tellement prisés que tout le monde réalise des nanars dessus avec un titre racoleur pour faire genre. En me lançant dans The Frankenstein Chronicles, je pensais regarder ce genre de fanfic aussitôt vue aussitôt oubliée, même si Sean Bean en guise d'acteur principal + producteur exécutif me rassurait un peu. C'est un peu difficile d'écrire sur cette série, parce que je ne sais pas trop quoi vous dire sans risquer de spoiler des éléments importants. Ce que je peux vous conseiller en revanche, c'est d'y aller les yeux fermés parce que c'est un petit bijou.
En 1827, la police fluviale vient d'arrêter un trafiquant d'opium à Londres, l'affaire est bouclée et tout le monde est prêt à rentrer chez soi quand l'équipe découvre sur la rive le cadavre d'un enfant. John Marlott, l'inspecteur qui va par la suite chapeauter l'enquête, se rend vite compte qu'il s'agit en fait d'un assemblage de corps différents. Quelqu'un essaie de donner vie à une créature en s'inspirant du roman de Mary Shelley et vous vous en doutez, il s'agit de trouver le coupable et de comprendre ses motivations. L'histoire paraît assez classique dit comme ça, mais mine de rien elle s'affranchit aussi pas mal des codes vus et revus dans beaucoup de séries. Ici, l'époque victorienne n'est pas dépeinte comme une succession de costumes plus luxueux les uns que les autres ni comme un étalage de lieux magnifiques, au contraire. On y découvre les bas-fonds de Londres et toutes les horreurs qui vont avec (prostitution, trafics d'enfants et de drogue, kidnapping, meurtres, vols, maladies, le cannibalisme y est aussi sous-entendu).
La grande force de cette série repose sur la construction des personnages, lesquels sont tous très différents, tant dans leurs opinions que leurs origines sociales. On est loin ici des personnages secondaires fades et amenés uniquement pour servir de faire-valoir à la tête d'affiche. Bien sûr, on s'attache directement à Marlott qui a une vie pas marrante (sa femme et sa fille sont mortes de la syphilis, qu'il leur a refilée sans le savoir) et est en proie à des hallucinations très malaisantes à mesure que sa santé décline. Mais tous les personnages sont construits avec énormément de finesse, ils sont tous très complexes, je les ai tour à tour aimés et détestés, ils ne sont pas manichéens et je me suis sentie un peu embêtée car à la fin on ne peut pas coller d'étiquette à tout ce petit monde. C'est comme dans la vie, on doit parfois se contenter de ce qu'on nous donne, ici les choses sont exposées telles quelles et débrouillez-vous avec ça. Quant à la créature (parce que oui bien sûr qu'il y en aura une), on voit les choses à travers ses yeux et on sait exactement quels sont ses ressentis après avoir été créée, c'est bien vu et ça comble les manques de l'histoire originale et du film de Kenneth Branagh.
Docteur Frankenstein de Paul McGuigan (2015)
Quel film atroce, encore du temps perdu que je ne récupérerai jamais (mais comme je n'aime pas faire les choses à moitié, je me suis fait un devoir de regarder ce film pour étoffer un peu mon article). Je savais à quoi m'attendre vu la bande annonce mais je pensais qu'avec un tel casting + Charles Dance, il y aurait un minimum d'efforts de faits. L'époque de l'intrigue est floue mais visiblement on s'en fout, le personnage de Victor Frankenstein est tellement stéréotypé qu'il en devient drôle et certains autres sont totalement inutiles.
Le film commence avec la rencontre entre Victor Frankenstein et un jeune bossu prisonnier d'un cirque. Tous les deux assistent à l'accident de la trapéziste Lorelei qu'ils sauvent d'une mort certaine. Victor est étudiant en médecine et remarque que le bossu s'y connaît plutôt pas mal en anatomie (pourquoi et comment, on ne sait pas). Le premier aide le second à fuir le cirque, non sans mettre la zizanie comme tout bon film hollywoodien qui tâche. Victor soigne ensuite la bosse du bossu qui se tient droit en deux coups de cuillère à pot et se transforme donc en beau gosse, alors qu'il a passé 20 ans à la perpendiculaire (encore une fois c'est pas crédible, mais c'est hollywoodien) et décide de le nommer Igor. Le personnage de Victor a une psychologie tellement survolée qu'on dirait un taré en train de courir partout et à qui on a envie de coller un pain pour qu'il se détende. J'ai tenu un peu moins de trois quarts d'heure avant d'arrêter le massacre et de faire une avance rapide jusqu'aux dernières scènes. On pourrait croire qu'Igor est en quelque sorte la créature dans cette version revisitée, mais il est quand même question d'un vrai monstre humanoïde à la fin du film, au design douteux et aux hurlements de bête furieuse très exagérés (on aime ou pas), pendant que les créatures des deux adaptations précédentes font parfaitement le job, mais bon soit.
Mary Shelley (2018)
Je ne peux pas vous en dire grand chose puisque ce biopic n'est pas encore sorti en France, mais sachez qu'il arrive dans nos salles à partir du 8 août. Le film est estampillé "drame/histoire d'amour" et a obtenu seulement 39% sur Rotten Tomatoes, ce qui ne me rassure pas tellement, malgré une bande annonce prometteuse et un casting a priori sympa (Elle Fanning, Maisie Williams, Stephen Dillane). Mais ça ne coûte rien de se faire son propre avis, après tout.
"En 1814, Mary Wollstonecraft Godwin entame une relation passionnée et scandaleuse avec le poète Percy Shelley et s'enfuit avec lui. Elle a 16 ans. Condamné par les bienpensants, leur amour tumultueux se nourrit de leurs idées progressistes. En 1816, le couple est invité à passer l'été à Genève, au bord du lac Léman, dans la demeure de Lord Byron. Lors d'une nuit d’orage, à la faveur d’un pari, Mary a l'idée du personnage de Frankenstein. Dans une société qui ne laissait aucune place aux femmes de lettres, Mary Shelley, 18 ans à peine, allait révolutionner la littérature et marquer la culture populaire à tout jamais."
Bref, j'espère que cet article vous a intéressés (enfin un minimum quoi) et je caresse l'espoir que vous ne saviez déjà pas tout sur Mary Shelley ou sur les adaptations de son Frankenstein (on peut rêver, merci), histoire de vous avoir appris au moins une ou deux anecdotes dessus, juste de quoi crâner un peu lors de votre prochaine discussion cinéma !
Aveuglé par un deuil qu'il ne parviendra jamais totalement à faire (sa mère morte en couches), le jeune Victor Frankenstein part pour l'université, des rêves de gens immortels plein la tête. Victor délaisse alors pour un temps sa compagne Elizabeth (laquelle est aussi sa sœur adoptive, tout va bien dans le meilleur des mondes), afin de se consacrer entièrement à toutes sortes d'expériences qui ne font pas l'unanimité, c'est le moins qu'on puisse dire. Waldman, son professeur et mentor, le dissuade même d'aller au bout de ses projets avant d'être assassiné. Mais très confiant et surtout très obstiné, Victor s'isole dans son atelier, imaginant des expériences assez morbides. Un peu plus tard, il récupère alors des membres çà et là pour les assembler, en choisissant notamment le corps de l'assassin de Waldman et le cerveau de ce dernier, une image lourde de sens qui fait aussi de son expérience scientifique une vengeance (tant qu'à faire ...). Une réussite qui tourne alors à la catastrophe totale, puisque sa création s'enfuit finalement dans la forêt et échappe à tout contrôle.
J'avoue avoir quelques regrets néanmoins sur ce film, la première étant qu'on ne s'attarde pas trop sur l'histoire de la famille chez qui la Créature se réfugie et apprend pourtant beaucoup (lire, parler, penser par lui-même, ressentir toute une palette d'émotions). Vu l'impact que cette rencontre aura sur son évolution par la suite, j'espérais d'en voir davantage, étant donné que c'est un élément clé du film. Ceci dit, je suppose logiquement que le roman détaille un peu plus cette partie. Cela dit, il y a un gros changement par rapport à l'histoire originale que je crois préférer (je vous laisse la surprise). J'ai aimé cette liberté prise, Victor et sa créature étant alors amenés à ressentir chacun la même solitude et la même souffrance face à leur destin. Honnêtement, je peux vous assurer que je n'ai rien trouvé de trop théâtralisé, la performance des acteurs est très subtile, la descente aux enfers de Victor est rudement bien amenée, tout comme l'infinie tristesse ressentie par la Créature.
The Frankenstein Chronicles (2015 - 2018)
En 1827, la police fluviale vient d'arrêter un trafiquant d'opium à Londres, l'affaire est bouclée et tout le monde est prêt à rentrer chez soi quand l'équipe découvre sur la rive le cadavre d'un enfant. John Marlott, l'inspecteur qui va par la suite chapeauter l'enquête, se rend vite compte qu'il s'agit en fait d'un assemblage de corps différents. Quelqu'un essaie de donner vie à une créature en s'inspirant du roman de Mary Shelley et vous vous en doutez, il s'agit de trouver le coupable et de comprendre ses motivations. L'histoire paraît assez classique dit comme ça, mais mine de rien elle s'affranchit aussi pas mal des codes vus et revus dans beaucoup de séries. Ici, l'époque victorienne n'est pas dépeinte comme une succession de costumes plus luxueux les uns que les autres ni comme un étalage de lieux magnifiques, au contraire. On y découvre les bas-fonds de Londres et toutes les horreurs qui vont avec (prostitution, trafics d'enfants et de drogue, kidnapping, meurtres, vols, maladies, le cannibalisme y est aussi sous-entendu).
La grande force de cette série repose sur la construction des personnages, lesquels sont tous très différents, tant dans leurs opinions que leurs origines sociales. On est loin ici des personnages secondaires fades et amenés uniquement pour servir de faire-valoir à la tête d'affiche. Bien sûr, on s'attache directement à Marlott qui a une vie pas marrante (sa femme et sa fille sont mortes de la syphilis, qu'il leur a refilée sans le savoir) et est en proie à des hallucinations très malaisantes à mesure que sa santé décline. Mais tous les personnages sont construits avec énormément de finesse, ils sont tous très complexes, je les ai tour à tour aimés et détestés, ils ne sont pas manichéens et je me suis sentie un peu embêtée car à la fin on ne peut pas coller d'étiquette à tout ce petit monde. C'est comme dans la vie, on doit parfois se contenter de ce qu'on nous donne, ici les choses sont exposées telles quelles et débrouillez-vous avec ça. Quant à la créature (parce que oui bien sûr qu'il y en aura une), on voit les choses à travers ses yeux et on sait exactement quels sont ses ressentis après avoir été créée, c'est bien vu et ça comble les manques de l'histoire originale et du film de Kenneth Branagh.
Docteur Frankenstein de Paul McGuigan (2015)
Quel film atroce, encore du temps perdu que je ne récupérerai jamais (mais comme je n'aime pas faire les choses à moitié, je me suis fait un devoir de regarder ce film pour étoffer un peu mon article). Je savais à quoi m'attendre vu la bande annonce mais je pensais qu'avec un tel casting + Charles Dance, il y aurait un minimum d'efforts de faits. L'époque de l'intrigue est floue mais visiblement on s'en fout, le personnage de Victor Frankenstein est tellement stéréotypé qu'il en devient drôle et certains autres sont totalement inutiles.
Le film commence avec la rencontre entre Victor Frankenstein et un jeune bossu prisonnier d'un cirque. Tous les deux assistent à l'accident de la trapéziste Lorelei qu'ils sauvent d'une mort certaine. Victor est étudiant en médecine et remarque que le bossu s'y connaît plutôt pas mal en anatomie (pourquoi et comment, on ne sait pas). Le premier aide le second à fuir le cirque, non sans mettre la zizanie comme tout bon film hollywoodien qui tâche. Victor soigne ensuite la bosse du bossu qui se tient droit en deux coups de cuillère à pot et se transforme donc en beau gosse, alors qu'il a passé 20 ans à la perpendiculaire (encore une fois c'est pas crédible, mais c'est hollywoodien) et décide de le nommer Igor. Le personnage de Victor a une psychologie tellement survolée qu'on dirait un taré en train de courir partout et à qui on a envie de coller un pain pour qu'il se détende. J'ai tenu un peu moins de trois quarts d'heure avant d'arrêter le massacre et de faire une avance rapide jusqu'aux dernières scènes. On pourrait croire qu'Igor est en quelque sorte la créature dans cette version revisitée, mais il est quand même question d'un vrai monstre humanoïde à la fin du film, au design douteux et aux hurlements de bête furieuse très exagérés (on aime ou pas), pendant que les créatures des deux adaptations précédentes font parfaitement le job, mais bon soit.
Mary Shelley (2018)
Je ne peux pas vous en dire grand chose puisque ce biopic n'est pas encore sorti en France, mais sachez qu'il arrive dans nos salles à partir du 8 août. Le film est estampillé "drame/histoire d'amour" et a obtenu seulement 39% sur Rotten Tomatoes, ce qui ne me rassure pas tellement, malgré une bande annonce prometteuse et un casting a priori sympa (Elle Fanning, Maisie Williams, Stephen Dillane). Mais ça ne coûte rien de se faire son propre avis, après tout.
"En 1814, Mary Wollstonecraft Godwin entame une relation passionnée et scandaleuse avec le poète Percy Shelley et s'enfuit avec lui. Elle a 16 ans. Condamné par les bienpensants, leur amour tumultueux se nourrit de leurs idées progressistes. En 1816, le couple est invité à passer l'été à Genève, au bord du lac Léman, dans la demeure de Lord Byron. Lors d'une nuit d’orage, à la faveur d’un pari, Mary a l'idée du personnage de Frankenstein. Dans une société qui ne laissait aucune place aux femmes de lettres, Mary Shelley, 18 ans à peine, allait révolutionner la littérature et marquer la culture populaire à tout jamais."
Pour aller plus loin :
D'autres versions de la célèbre créature existent encore, notamment interprétées par Boris Karloff en 1932 dans Frankenstein et La fiancée de Frankenstein, ou par Rory Kinnear en 2014 dans Penny Dreadful. Une pièce de théâtre est aussi sortie en 2015, mettant en scène Benedict Cumberbatch et Johnny Lee Miller.
Cela dit, il y en a sûrement d'autres adaptations plus ou moins libres que je ne connais pas.
Bref, j'espère que cet article vous a intéressés (enfin un minimum quoi) et je caresse l'espoir que vous ne saviez déjà pas tout sur Mary Shelley ou sur les adaptations de son Frankenstein (on peut rêver, merci), histoire de vous avoir appris au moins une ou deux anecdotes dessus, juste de quoi crâner un peu lors de votre prochaine discussion cinéma !